Ah ! si j'échappe à l'hécatombe, comme je saurai vivre ! Je ne pensais pas qu'il y eût une joie à respirer, à ouvrir les yeux sur la lumière, à se laisser pénétrer par elle, à avoir chaud, à avoir froid, à souffrir même. Je croyais que certaines heures seulement avaient du prix. Je laissais passer les autres.
Si je vois la fin de cette guerre, je saurai les arrêter toutes, sentir passer toutes les secondes de vie, comme une eau délicieuse et fraîche qu'on sent couler entre ses doigts. Il me semble que je m'arrêterai à toute heure, interrompant une phrase ou suspendant un geste pour me crier à moi-même : "Je vis ! je vis !"
Et dire que tout à l'heure, peut-être, je ne serai qu'une chair informe et sanglante au bord d'un trou d'obus !
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir. Les saules frissonnants pleurent sur son épaule, Et sur son front rêveur s'inclinent les roseaux...
des photos d'ici et de pas loin, et aussi de nulle part, pas sérieuses, (mais convenables), juste pour le plaisir
profil :j'sais pas encore, le gauche n'est pas mal, mais le droit fait plus jeune
droit d'auteur : prenez tout ce que vous voulez, de toute façon je ne le saurai pas, mais si quelque chose vous plait, demandez moi plutôt les formats lourds
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