C'est fini! ... je n'ai que vingt et un ans. Ah! si j'échappe à l'hécatombe, comme je saurai vivre! Je ne pensais pas qu'il y eût une joie à respirer, à ouvrir les yeux sur la lumière, à se laisser pénétrer par elle, à avoir chaud, à avoir froid, à souffrir même. Je croyais que certaines heures seulement avaient du prix. Je laissais passer les autres. Si jevois la fin de cette guerre, je saurai les arrêter toutes, sentir passer toutes les secondes de vie, comme une eau délicieuse et fraîche qu'on sent couler entre ses doigts. Il me semble que je m'arrêterai à toute heure, interrompant une phrase ou suspendant un geste pour me crier à moi-même : "Je vis! je vis!"
Et dire que tout à l'heure, peut être, je ne serai qu'une chair informe et sanglante au bord d'un trou d'obus !
Le tricot est la grande ressource des femmes confinées.
tricot thérapie: Toucher, sentir, mouler, tisser, jardiner, peindre... Toutes ces tâches manuelles génèrent un grand bien-être dans notre cerveau, à tel point qu'il nous récompense avec des endorphines, réduisant ainsi le stress et même l'anxiété.
Le tricot est la grande ressource des femmes malheureuses.
ces humbles trésors qui ravissaient les petits, au temps d'avant, quand ils vivaient avec les saisons, avant la grande mutation qui les a greffés aux écrans...
des photos d'ici et de pas loin, et aussi de nulle part, pas sérieuses, (mais convenables), juste pour le plaisir
profil :j'sais pas encore, le gauche n'est pas mal, mais le droit fait plus jeune
droit d'auteur : prenez tout ce que vous voulez, de toute façon je ne le saurai pas, mais si quelque chose vous plait, demandez moi plutôt les formats lourds
pour s'y retrouver dans les placards, la table d'orientation est ici CLIC
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